jeudi 28 février 2013

Première fois, toutoute première fois!

Depuis le temps que je voulais le faire, je trouvais toujours une excuse: trop cher en France, le magasin était fermé à Hua hin en Thaïlande quand je m'étais décidée à y aller...
Mais là, quand je me promenais dans les rues passantes de Palolem ,j'ai vu cette boutique: un fish spa, vous savez les poissons, les Garra rufa, qui font de vos peaux mortes des pétons qu'un mauvais souvenir!
Par contre, comment font-ils pour transformer un pied plein de cors (je ne parle pas de moi) en un petit peton de nouveau-né?!
Ils se nourrissent sur vos pieds.Là, tout de suite, ça donne moins envie.Tout de suite, on pense aux piranhas et finalement, on se met à les aimer nos durillons!
Mais nan, je serais plus forte que ça, je suis pour tester de nouvelles choses alors allons-y!
Bon, j'avoue que je m'étais renseignée avant  et que je savais que les poisscailles n'allaient pas me croquer (bien que j'ai mangé beaucoup de leurs congénères )car ils ont une bouche comme une petite ventouse .
Donc, c'est parti pour nettoyage désinfection des pieds et au moment de mettre mes pieds dans le bassin...
je mets mon pied à la surface de l'eau et les petites bêtes sont déjà au taquet, prêtes à me sauter dessus.

Et là, je fais moins la maligne, plus trop envie de mettre mon pied dans l'eau, même par curiosité...après tout, les poissons n'ont peut-être pas mangé depuis longtemps et ils vont me pomper jusqu'au sang avec leurs petites ventouses?!

Je prends mon courage à deux mains, et zou!
et voilà, ça y est, un truc de plus que je n'avais jamais fais et que je viens de faire!



C'est trop bizarre cette sensation de plein de petites bouches qui vous sucent les pieds!!!


et voilà, pieds tout doux et secs!

mercredi 27 février 2013

Où manger non épicé en Inde ( ou devrais-je dire, manger tout court!)

Cette brève pour tous , ou plutôt toutes celles qui me connaissent et connaissent ma passion pour le Subway.
J'opte toujours pour un Italien BMT en 15 cm ( je vous passe les détails de la sauce, des légumes au choix, du supplément fromage, toasté ou non...)et je suis rarement déçue.
On dit que l'herbe est toujours plus verte ailleurs mais avec mon BMT, l'herbe est déjà très verte et je ne pense qu'il soit possible qu'elle le soit plus ailleurs!
la viande a quand même pas le même goût qu'en France, on est chauvin et on a raison!

C'est juste pour vous expliquer à quel point je suis accro aux sandwichs de Subway. Notre première rencontre remonte au visionnage du film "Supersize me" qui te calme carrément sur ta consommation de hamburgers du Mac Do et te pousse à aller au Subway (finalement, ce film est une pub pour Subway, non?!).
Bref, j'étais en Inde, à traîner mes guêtres du côté de Colva et là, le mirage, l'hallucination, je vois un panneau comme quoi un Subway est dans le coin!
C'est à dire que ça faisait déjà trois semaines que j'étais en Inde et je n'avais pas vu un panneau publicitaire de Mac Do, c'est vous dire!
après un jour de bronzage!

N'y croyant pas, je prends la direction du magasin, histoire de voir ça de mes propres yeux: et oui, il était bien là!
J'ai donc pu manger tout mon repas , savourer chaque bouchée, ne pas me moucher entre chaque mastication (tout ce que je ne pouvais plus faire depuis 3 semaines tellement la nourriture était épicée!).
Colva marque un point!

samedi 23 février 2013

Colva, plage indienne ou russe?

Arrivée à Magdaon, gare routière de Goa (et pour préciser:non, Goa n'est pas une ville mais un état d'Inde).
Plutôt heureuse de me retrouver dans le Sud de l'Inde!Et surtout après autant d'heures de train et d'attente(je vais vous faire un post sur ce dernier fameux périple en train).
Oui, il fait plus chaud au Rajasthan qu'en France mais se baigner dans une mer chaude, c'est encore mieux!Après 3 semaines de Rajasthan avec des changements de ville environ tous les deux jours, contente de se poser enfin, et en plus, au bord de la mer d'Oman (mer que je n'avais pas encore faite!).
Sauf qu'au vu de la fatigue accumulée avec les kms parcourus ces derniers jours, on décide d'aller à la plage la plus proche, j'ai nommé :COLVA Beach!!!!

En arrivant, je me mets en quête d'une guest-house à un prix défiant toute concurrence , et de préférence une chambre donnant sur la plage.
Je sais bien qu'on est dans un état qui vit du tourisme, grâce à ces plus de 100 kms de plage, mais je ne pensais pas autant!Et surtout pas ce type de touristes!

Une fois à la plage, je me dis d'abord que ça doit être parce qu'il est tôt (10 h du mat) que toutes les personnes âgées sont de sortie.En effet, après discussion avec une amie qui a été caissière, je sais que les anciens sont toujours les premiers levés (et même, ils attendent devant la grille du supermarché avec leur caddies!!).

En passant devant les petites baraques restaurant sur la plage, je vois aussi que le petit déjeuner commence sur les chapeaux de roues :bière!
Et puis, là, un éclair de lucidité, je comprends!

Tout est écrit en Anglais ( normal jusque là) et en Russe!!Je suis sur une plage de Russes!
Bref, très vite, décision a été prise de rester uniquement pour la nuit et de repartir le lendemain.
Horreur, même le pharmacien Indien parle Russe!Un vrai dépaysement!

Après avoir échangé avec un serveur Indien, il nous a expliqué que les russes venaient directement de l'aéroport le plus proche,qu'ils ne parlaient pas anglais et qu'on tentait donc de leur faciliter la vie au maximum(d'autant qu'ils sont très fortunés!).
Quelques preuves de ce que je raconte!



Donc, si l'on vous conseille Colva Beach, fuyez!par contre, je dois dire que la plage est très grande, le sable fin, l'eau chaude,un endroit paradisiaque tout de même!
doivent tellement pas être habitués à voir des jeunes qu'on se fait offrir des cocktails!



vendredi 22 février 2013

jeudi 21 février 2013

Retour à la réalité

ben voilà, ça y est, je suis rentrée en France.
j'ai vraiment profité pleinement de ces derniers jours en Inde et n'ai pas trop mis à jour mes posts sur le blog, shame on me!
Je vais me rattraper et vous raconter la suite de mon séjour, mais cette fois-ci, de chez moi, j'aurais plus de temps car ici, plus de connection à payer à l'heure.

Donc, pour la petite anecdote, je déteste aller sur Paris, mais pour prendre l'avion, c'est souvent un passage obligé.Pour moi, c'est un peu l'anti chambre de l'enfer.Le côté positif, c'st qu'une fois arrivée à Paris, on a qu'une envie, c'est monter dans l'avion rapidement (malgré mon ancienne phobie de l'avion, et maintenant c'est  jeratemonavionphobie).
Sauf qu'on oublie que quand il y a un départ, il y a souvent un retour et c'est là que je dois vous raconter ce qui m'est arrivé hier.
Après quelques heures d'avion,je devais prendre le RER et le métro pour rejoindre Montparnasse, où je devais prendre mon TGV.Donc, déjà, j'étais pas mal crevée par le voyage, le décalage horaire et le sac à dos (qui me ratatine d'heures en heures, et me fait de plus en plus ressembler à une tortue-bossue-).Ca, c'est pour vous expliquer le contexte, juste histoire de vous signaler que je suis gentille mais il y a des limites, surtout dans ce type de contexte...

Bref, je  monte dans le métro, pas de bol, il est 19 h, sortie des bureaux, le métro est bondé, on a du mal a trouvé son air.On est chacun à chercher où respirer, chacun prend son mal en patience car on est tous collés les uns aux autres.
Y en a qui pianotent sur leur portable avec la seule main qui est libre, d'autres qui ne sont accrochés à rien et qui doivent priés en silence pour ne pas tomber au prochain coup de frein (quoiqu'on est si bien tassés que peu de risque de chute quand même...).
J'ai l'impression que quand je suis dans le métro, c'est comme si je regardais un film muet en noir et blanc(surtout après un pays aussi coloré que l'Inde), tout est gris et triste.Les gens regardent leurs pieds, personne ne se sourie, personne ne parle, comme si le temps s'arrêtait.

Et moi, je suis là, entre tous ces gens, et là, je sens une cuisse qui se frotte à la mienne, une fois, je crois à une maladresse(on est serrés pire que des sardines).La deuxieme fois, ça ne laisse plus de place à une coïncidence, et bime, un coup de coude dans le bide (vu que j'avais pas vraiment de place, j'ai pas pu prendre d'élan, zut).
Le gars ne bronche pas, il se sait en faute.
Et là, je me dis, non mais c'est quoi ce type?!ca se trouve, il y a des filles qui subissent ça tous les jours, qui se contentent de riposter , ou peut être même plus...(et alors, j'imagine même pas, si tu es en jupe)

Et là, je décide de parler, de briser le silence de cette rame de métro:
-"Monsieur, vous savez que le frotteurisme est considéré comme perversion sexuelle et puni par la loi?"

Je parle fort exprès, pour que tout le monde entende(j'étais pas obligée, vu que son visage était à 30 cm du mien)
Et là, pas de réponse, il hausse les épaules, fait semblant de ne pas comprendre.
Le pire, c'est que personne ne bronche, personne même se tourne vers moi ou vers ce type, chacun continue à pianoter son portable ou à regarder ses pieds.Punaise, ça ne sert rien d'être aussi nombreux sans pouvoir s'apporter aucun soutien.J'ai bien compris que dans le métro, c'est chacun pour soi.Après, oui, vous allez me dire, c'est pas bien grave, mais je me dis, si ça l'avait été, qui aurait réagit??

Dire que je viens de me taper pres de 10 000 kilomètres et je finis mon voyage par me faire peloter par un pervers de Paris. Ca, ça se donne aussi le gout du voyage, ou plutot le gout de partir !!!

lundi 18 février 2013

Udaipur, balade et visites

Nous voila arrivees a la derniere etape-visite du Rajasthan, Udaipur et son city palace.Ses rues colorees , animees par les tres bruyants klaxons, toujours ces vendeurs qui nous helent devant leur shop....



le fameux hanuman

ca sent pas toujours la rose

une boutique comme beaucoup 





vue sur city palace

vue sur udaipur du city palace

oui, ca se vend d occaz, plus de souci de mutuelle!



samedi 16 février 2013

Comment devenir sa propre Heroine( et je ne parle pas de drogue...)

Tout est parti d une discussion avec d autres backpackers: le coucher de soleil sur la ville de pushkar est fabuleux, il merite d etre vu, et pour cela, il faut le voir du sommet de la montagne.
Sauf que des montagnes, la ville en est entouree!
Tiens, si on allait sur la plus haute pour avoir une superbe vue, qui dechire tout?!Et zou, nous voila partis avec Ola et Victor( rencontres quelques jours plus tot dans le train).
Oui, nous avons des ames d aventurieres, oui, nous savons que ca va etre dur, mais a ce point...bref, en traversant la ville pour nous diriger vers la montagne, nous sommes encore tout sourire.
Sauf qu une fois traversees les dunes de sables  , et arrives au pied de la montagne, on est deja bien essoufles et la montagne parait assez abrupte et rocheuse...
Une fois en train de la grimper, on se rend compte aussi que la nature y est assez hostile, cactus, ronces et que visiblement nous n y sommes pas les bienvenus...A bout de souffle , nous avons fini par atteindre le sommet ( j ai crains un moment pour ma sante mentale quand j ai croise un singe, mais non, c est juste ce qui prouve qu on est bien en Inde!)


Quel spectacle merveilleux nous avons pu profiter, surement avec une joie multiplie par le gout du merite et de l effort accompli!
On a regarde le soleil se coucher sur la ville en comptant a rebours ( en anglais sil vous plait)jusqu a ce qu il disparaisse...
sauf que l histoire ne s arrete pas la, on n avait pas pense qu en Inde, le soleil se couche vite et la nuit vient treeeeeeeees vite! Nous voila en train de redescendre cette famause montagne dans le noir, sans pouvoir eviter les ronces ,les pierres et cactus(que nous ne voyons meme plus).
Moi je me sentais coimme une biche , ou une chevre des montagnes( en fait, je vois ce que c est mais j ai pas le nom en tete), je descendais en premier, toute voile dehors, defiant l apesanteur, l obscurite, la verticalite et tous les autres dangers.


Sauf que la nature te rappelle vite que: non, tu dois rester prudente,et garder les pieds sur terre, et Vlan, je me suis vautree en glissant sur un rocher  et je dois vous dire que non, rien de grave, de legers bobos mais apres, je faisais moins ma keke en continuant de descendre...
Nous avons du nous diriger a la voix pour nous retrouver et heureusement , viktor avait une lampe torche, ce qui nous a permis de trevaerser la vallee-desert a la queue leuleu en evitant les grosses ronces.
En bref, on etait ravis de notre excursion sportive et temeraire, j etais bien contente d avoir mis mes chaussures de rando et pour sur, ca y est, je les ai rentabilisees!
voila comment devenir fier de soi en quelques heures seulement...si l on revient en une seule piece!

dimanche 10 février 2013

En apparte

Ne regardez jamais en dessous de la taie d oreiller, promettez-moi!

Pushkar, etape detente du Rajasthan

La train arrivant a Ajmer, a nous de prendre un rickshaw et ensuite un bus pour nous emmener direction Pushkar, une petite ville tranquille.Les hippies le savaient aussi puisque c est une destination privilegiee du mouvement hippie!Elle a ete d ailleurs un point de passage important dans le mouvement hippie des annees 70( c est pas moi qui le dit, c est wikipedia!).

oh, un magasin qui a mon prenom!
A dire vrai, on sent bien le passage des hippies: beaucoup de bhang et autres en vente, touristes aux cheveux hirsutes ou dread locks, visage bien marque par le ... temps ou autres ( pour les plus ages)...

La ville est traversee de nombreuses rues marchandes et c est un vrai plaisir que de s y balader et d y faire son shopping tout en negociant les prix ( pour moi, c est arretee tous les 100 metres que je le fais car je dois prendre la pose photo avec les Indiens..Je me sens une star de Bollywood! J ai tout de meme remarque que j etais moins accostee quand mes cheveux sont attaches...)

Au centre de la ville se trouve le lac de Pushkar dont les eaux sont sacrees ( et sales aussi).



Il y regne cependant une certaine serenite.
vue sur le lac

Un brahman m a propose de jeter des fleurs dans l eau et de me mettre un point rouge sur le front (comme il le fait a tous les touristes qui passent!), il m a explique que c etait bon pour mon karma.



j en connais qui vont avoir des problemes de peau...(regardez en bas a gauche)




Je lui ai repondu que je n avais pas  d argent et le sort de mon karma a eu moins l air de l inquieter.Il a encore un peu insiste, je lui ai demande pourquoi il ne proposait pas ses services aux Indiens hindouistes, plutot qu aux touristes, et il m a repondu que je risquais d avoir un karma de chien, fin de la discussion...