jeudi 21 février 2013

Retour à la réalité

ben voilà, ça y est, je suis rentrée en France.
j'ai vraiment profité pleinement de ces derniers jours en Inde et n'ai pas trop mis à jour mes posts sur le blog, shame on me!
Je vais me rattraper et vous raconter la suite de mon séjour, mais cette fois-ci, de chez moi, j'aurais plus de temps car ici, plus de connection à payer à l'heure.

Donc, pour la petite anecdote, je déteste aller sur Paris, mais pour prendre l'avion, c'est souvent un passage obligé.Pour moi, c'est un peu l'anti chambre de l'enfer.Le côté positif, c'st qu'une fois arrivée à Paris, on a qu'une envie, c'est monter dans l'avion rapidement (malgré mon ancienne phobie de l'avion, et maintenant c'est  jeratemonavionphobie).
Sauf qu'on oublie que quand il y a un départ, il y a souvent un retour et c'est là que je dois vous raconter ce qui m'est arrivé hier.
Après quelques heures d'avion,je devais prendre le RER et le métro pour rejoindre Montparnasse, où je devais prendre mon TGV.Donc, déjà, j'étais pas mal crevée par le voyage, le décalage horaire et le sac à dos (qui me ratatine d'heures en heures, et me fait de plus en plus ressembler à une tortue-bossue-).Ca, c'est pour vous expliquer le contexte, juste histoire de vous signaler que je suis gentille mais il y a des limites, surtout dans ce type de contexte...

Bref, je  monte dans le métro, pas de bol, il est 19 h, sortie des bureaux, le métro est bondé, on a du mal a trouvé son air.On est chacun à chercher où respirer, chacun prend son mal en patience car on est tous collés les uns aux autres.
Y en a qui pianotent sur leur portable avec la seule main qui est libre, d'autres qui ne sont accrochés à rien et qui doivent priés en silence pour ne pas tomber au prochain coup de frein (quoiqu'on est si bien tassés que peu de risque de chute quand même...).
J'ai l'impression que quand je suis dans le métro, c'est comme si je regardais un film muet en noir et blanc(surtout après un pays aussi coloré que l'Inde), tout est gris et triste.Les gens regardent leurs pieds, personne ne se sourie, personne ne parle, comme si le temps s'arrêtait.

Et moi, je suis là, entre tous ces gens, et là, je sens une cuisse qui se frotte à la mienne, une fois, je crois à une maladresse(on est serrés pire que des sardines).La deuxieme fois, ça ne laisse plus de place à une coïncidence, et bime, un coup de coude dans le bide (vu que j'avais pas vraiment de place, j'ai pas pu prendre d'élan, zut).
Le gars ne bronche pas, il se sait en faute.
Et là, je me dis, non mais c'est quoi ce type?!ca se trouve, il y a des filles qui subissent ça tous les jours, qui se contentent de riposter , ou peut être même plus...(et alors, j'imagine même pas, si tu es en jupe)

Et là, je décide de parler, de briser le silence de cette rame de métro:
-"Monsieur, vous savez que le frotteurisme est considéré comme perversion sexuelle et puni par la loi?"

Je parle fort exprès, pour que tout le monde entende(j'étais pas obligée, vu que son visage était à 30 cm du mien)
Et là, pas de réponse, il hausse les épaules, fait semblant de ne pas comprendre.
Le pire, c'est que personne ne bronche, personne même se tourne vers moi ou vers ce type, chacun continue à pianoter son portable ou à regarder ses pieds.Punaise, ça ne sert rien d'être aussi nombreux sans pouvoir s'apporter aucun soutien.J'ai bien compris que dans le métro, c'est chacun pour soi.Après, oui, vous allez me dire, c'est pas bien grave, mais je me dis, si ça l'avait été, qui aurait réagit??

Dire que je viens de me taper pres de 10 000 kilomètres et je finis mon voyage par me faire peloter par un pervers de Paris. Ca, ça se donne aussi le gout du voyage, ou plutot le gout de partir !!!

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