vendredi 29 mars 2013

Un an

Il y a un an, presque jour pour jour, j'étais au téléphone.
Il y a un an, cette conversation téléphonique a bouleversé ma vie entière.


Ma vie a pris une direction que je n'attendais pas.
J'ai compris que dans la vie,rien n'était défini à l'avance, que la vie pouvait basculer comme ça, d'un rien.
J'ai compris qu'il fallait donc profiter du moment présent car on ne pouvait pas prévoir ce que demain allait être.
J'ai compris que j'étais seule responsable de mes actes, de la tournure que pouvait prendre ma vie, que je me devais d'être actrice et non spectatrice.


C'était comme une grande redistribution des cartes de la vie, j'avais de nouveau plein de cartes en main(et plutôt un bon jeu!)et avec, une seule question :
qu'est-ce que j'ai envie de faire maintenant?
Je vous l'accorde, beaucoup rêvent de pouvoir changer de vie, de tout recommencer de zéro, de faire ce que bon lui semble...mais vous devez aussi savoir que bien que l'idée soit plaisante, dans la réalité, ça fait flipper!!
Comme chacun sait, faire des choix, c'est renoncer.
(Et moi, je voudrais tout, et de préférence tout de suite!)
C'est là que j'ai commencé à réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie, à réfléchir à mes rêves d'enfants, ceux que j'avais accomplis et ceux qu'il me restait à accomplir.


Et je dois avouer que j'étais bien perdue, tout en sachant la chance qui s'offrait soudain à moi.
C'est là que je me suis dis que j'avais envie de voir le monde, que j'avais la possibilité de le faire et que ça ne dépendait que de moi
J'ai vécu une année forte en émotions, en expériences, en rencontres.Je pense que même si les débuts (et même les milieux!)sont/ont été assez durs à vivre, je peut dire que j'ai vécu les moments les plus heureux de ma vie cette dernière année.
Je remercie tous les jours la vie pour tous les cadeaux qu'elle m'offre.

dimanche 24 mars 2013

DReam...

La nuit dernière, j'ai rêvé que j'apprenais à danser le rock acrobatique à Hitler.Bon, déjà, rien que là, il y a un problème: je ne sais pas danser le rock acrobatique!!

Après...Hitler, je ne comprends pas, je n'arrive pas à analyser ce rêve.;que veux me dire mon inconscient???
Bon, pour continuer dans le récit de ce rêve, un moment, flûte, un faux pas durant la danse et le Hitler, pouf, tombe sur les fesses!
Et là, ni une, ni deux, je me sauve, car le moustachu me lance un regard à pas piquer des hannetons!!Déjà, il envoie sa "garde" me courir après, j'entends qu'il veut me torturer pour l'avoir humilier en chutant .Je cours, je prends le métro,je cours, je saute dans l'eau, je nage, loin, toujours plus loin pour leur échapper
et là.....

mon réveil sonne et je suis partie bosser, perplexe...
et vous, ça vous arrive des rêves aussi bizarres ou il y a que moi qui fait des rêves étranges?

vendredi 22 mars 2013

J'aime mon travail, c'est grave docteur?!

Des fois, j'ai l'impression d'être la seule à aimer mon travail quand je parle à d'autres personnes.
C'est vrai que j'ai la chance d'avoir le choix dans les types d'établissements où je peux exercer (bien qu'en ce moment, ça ne soit pas la panacée!), je choisis les endroits où je postule et je me dis que je peux toujours partir si ça ne me plaît pas.Le plus souvent, je me lasse, et c'est aussi pour ça que je suis intérimaire.


Comme dirait une collègue intérimaire elle-aussi, que j'ai rencontré hier,c'est le syndrome stage!
C'est à dire que durant ces trois ans et demi d'études, nous avons alterné stages et cours.Nous avons été habitués à appréhender la veille du premier jour de stage.Mais cette appréhension est mêlée à de la curiosité, une envie de découvrir ce nouvel endroit avec ces nouvelles personnes...
Et ça, j'aime!
Mais non, je vous entends déjà dire:si elle est comme ça pour le boulot, c'est pareil en amour:elle aime les premiers moments de la rencontre, puis elle se lasse et passe un autre!
Et non, ce n'est vraiment que pour le boulot!
En fait,outre le fait que je sois intérimaire, j'adore le métier d'infirmière.
Combien d'infirmières ont entendu:c'est vraiment bien, votre travail!Je ne pourrais pas faire ce que vous faites(cela veut-il dire qu'on fait le boulot que personne ne veut faire, ou qu'on nous met sur un piédestal?)?!
Sur ces bonnes paroles, je vais bosser, avec le sourire!



Pour ne pas oublier ce qu'on était quand on était étudiante:
un blog désopilant où toute infirmière se retrouve

lundi 18 mars 2013

Une histoire d'amour et/ou d'amitié?

J'ai rencontré Paul en 2006.J'avais beaucoup travaillé auparavant, je souhaitais reprendre mes études et il était prêt à m'aider financièrement pour aller au bout de mon projet.Il n'aimait pas les paresseux, j'ai dû lui justifier que je n'en était pas une depuis toutes les années qui ont précédé ma reprise d'études!

Je savais aussi qu'il ne me ferait pas de cadeau si j'avais raté des examens et dû redoubler une année...
Nous avions établi un accord, il m'aidait, et moi, en échange, je lui donnais de mes nouvelles tous les mois.
Sans son aide, je me rends compte que je n'aurais surement pas pu reprendre mes études, allez au bout de ce rêve.En plus, le sachant exigeant vis à vis de mes résultats, je savais que je n'avais pas le droit à l'erreur.Cela me mettait une pression, qui , avec le recul,m'a poussée à aller de l'avant.Je ne le remercierais jamais assez pour ça.
Puis j'ai décroché mon diplôme et ingrate que je suis, je ne lui ai plus donné de nouvelle.Il n'a pas non plus cherché à en avoir.J'avoue que même si j'ai coupé le contact, je repensais souvent à lui en le remerciant secrètement pour son aide.Je savais qu'il l'avait fait de bon coeur ,que son seul but était que je trouve un travail et j'ai aimé qu'il m'aide sans rien attendre en retour.
Plus tard, j'ai appris qu'il voyait des collègues, qui étaient intérimaires, comme moi.J'avoue que j'ai été un peu vexée qu'il les voit alors qu'il n'avait pas chercher à avoir de mes nouvelles.mais bon, j'ai mis ma fierté de côté, et j'ai repris contact avec lui.
Il s'est rendu compte de nouveau que j'avais travaillé d'arrache pied, et il était prêt à m'aider de nouveau, si j'en avais besoin.

En fait, c'était assez aléatoire, je n'ai pas eu beaucoup besoin de son aide; j'avais aussi repris contact, je pense pour me rassurer, au cas où...
Il ne m'a jamais tenu rigueur de cette relation , où finalement j'avais plus d'intérêt que lui!Notre but commun était toujours le même , que je travaille, et ce projet nous rapprochait.Lui ne comprenait pas pourquoi je m'entêtais à continuer l'intérim, il me voyait plus sur un poste à long terme.Moi,
je savais que dans ce dernier cas, nous ne reverrions plus, et je ne pouvais envisager cette situation...malgré ce petit désaccord, il a continué de m'aider.Il savait que j'en voyais d'autres,je n'acceptais pas toujours son aide, mais il était rassuré du moment que je lui donne des nouvelles tous les mois.
La semaine dernière, je l'ai appelé. Je le savais très occupé mais je voulais savoir si l'on pouvait se voir,ça faisait déjà tellement longtemps,je trouvais qu'il ne se souciait plus trop de moi.Je lui ai dit que j'en avais trouvé un , que je ne savais pas si ça allait fonctionner, que j'aimerais qu'on se revoit.Lui m'a dit qu'il était trop pris pour qu'on puisse se voir mais qu'il pensait à moi, qu'il continuerait de m'aider si j'en avais besoin.
Finalement, une fois de plus, il m'a rassuré, et son soutien me va droit au coeur, Merci Paul...Emploi!!!



mercredi 13 mars 2013

Envoie-moi en l'air!

Je me décide à écrire ce post, après tout, je suis en France, mais je continue de faire des trucs quand même.
Et on m'a fait planer à Nantes!Nous sommes allés jusqu'à saint-Brévin, et faut dire que ça va beaucoup plus vite qu'en voiture!!Là, on comprend mieux l'expression "à vol d'oiseau"!
avant le vol, je fais encore ma maligne!

Le truc, c'est qu'on a des casques avec micro pour communiquer entre nous,parce qu'avec le bruit du moteur, sinon c'est difficile de communiquer.
Sauf qu'au moment du décrochage(pour explication, c'est comme au grand huit, quand tu sais que tu arrives à la grande descente, sauf que là, tu descends sans savoir quand ça s'arretera!)je n'ai pu réprimé un cri, qui je pense à dû faire saigner les oreilles des autres!!!
J'ai eu peur, mais finalement, je recommencerais bien!
Par contre, j'ai quand même posé quelques questions:
-"et si un oiseau se prend l'hélice?
-il meurt!
-oui mais nous?!
-ça n'arrivera pas" .
ça vous a convaincu la réponse?



quel pilote!


Mais bon, je vous rassure, aucun oiseau n'est venu rencontrer l'hélice(sinon je ne pourrais plus vous écrire, si, si!)

mercredi 6 mars 2013

Bogmalo beach ou le faux départ

Voilà, après 5 jours à Palolem avec, au programme, bronzette, balade sur la plage, sea food, massage ayurvédique, yoga et quelques découvertes, il est temps de prendre l'avion du retour.
(je tiens juste à préciser qu'à l'heure où je vous écris ça, je suis dans mon lit, en France , qu'il y a donc un petit décalage chronologique!!Mais ça me permet de revivre mon voyage en l'écrivant!)
Dur de faire son sac,de se dire que c'est la dernière fois qu'on voit la mer, le soleil, avant loooonnnnngtemps...
L'avion étant à prendre à Goa, plus précisément à Dabolim, nous décidons de prendre le bus afin de nous rendre à Dabolim pour trouver une guest-house pour la dernière nuit (car l'avion est à 7h du mat).
Après quelques heures de bus et de changements de bus,
ça fatigue le bus, surtout quand on n'a pas de place assise...
le chauffeur me crie que je dois descendre, que nous sommes bien à Dabolim.Il me dit qu'il faut faire vite et nous sautons avec nos sacs du bus qui redémarre déjà...
Sauf que...en fait, Dabolim, à part son aéroport, y a rien...Il fait très chaud et les sacs sont lourds et nous nous mettons en quête d'une guest-house mais l'endroit est désert, c'est comme un petit village.
Et là, éclair de lucidité!J'ai une carte de Goa!Je regarde donc où se trouve la ville (je dis bien ville et pas village!)la plus proche de l'aéroport.
A 4 km se trouve Bogmalo Beach, une plage, yes!!Moi qui pensais que j'avais dis au revoir à la mer à Palolem!!



dernier lassi devant le coucher du soleil

Donc, on trouve un autre bus pour y aller et zou, c'est parti!
C'est  une petite plage , très jolie mais il n'y a aucune hutte, plutot des hotels (et le prix qui va avec).
Mais j'arrive à trouver une chambre chez l'habitant à pas trop cher ainsi qu'un chauffeur de taxi qui viendra nous emmener à l'aéroport le lendemain à 5h30 du mat.
Maintenant, il ne reste plus qu'à profiter!

lundi 4 mars 2013

Le jour où j'ai vu des dauphins en liberté

Je crois que c'est le rêve de chacun que de nager avec des dauphins. Moi aussi...dans mes rêves, parce que dans la réalité,je pense que ce gros mammifère avec moi dans la mer(où surement je ne verrais pas le fond et je n'aurais pas pied), ça me fait plutôt flipper...


Et puis, quand on peut côtoyer des dauphins de près, il s'agit de dauphins captifs, dans un bassin. Pour le principe, je ne suis pas d'accord de les enlever de leur milieu naturel pour satisfaire les touristes donc je ne souhaite pas y participer, j'aurais trop mauvaise conscience....(attention, cet avis n'engage que moi!)

Mais là, on nous a proposé de faire un tour en bateau-pirogue pour aller sur l'île aux papillons ( à quelques kilomètres de Palolem) et par là même, voir des dauphins , qui gravitent autour de l'île (selon leur bon vouloir, en toute liberté).


Alors, moi je dis banco!!!Allons voir ça!!
Et on n'a pas été déçus!

Palolem beach, ou la detente au bout du chemin

Cette plage se trouve dans le sud de  Goa.Après avoir tenté Colva Beach, qui nous avait pas mal déplu ,




on avait prévu d'aller à Arambol Beach (au Nord de Goa), que des backpackers nous avaient vivement conseillé.
Seulement après renseignements, il nous fallait pas mal d'heures de bus , en sachant qu'il fallait repasser par Margao, qui est la gare routière et qui se trouve plus au Sud de Goa.
Donc, si vous suivez ma logique, on a opté pour une plage du Sud.Notre dévolu est tombé sur Palolem après avoir grapillé diverses informations sur le lonely et des blogs de routard.
Donc, c'est parti pour quelques heures de bus, un changement à Margao et nous voilà arrivées!Il fait assez chaud , mais avant de penser à lézarder au soleil, recherche de guest-house dans le budget fixé!
Ca n'a pas été une mince affaire mais nous avons trouvé une petite hutte pour 300 roupies la nuit.(4, 24 euros selon le cours du jour!A deux, ça va!!si vous êtes forts en calcul mental, je vous laisse réfléchir à ce que ça me coute pour une nuit!)


Autant dire que c'était spartiate, ou rustique, si vous voyez de quoi je veux parler!
On voit que la hutte est faite maison, le toit est en bâche , à chaque pas que je fais dans la hutte, j'ai peur que le sol cède sous mon poids, je me demande encore comment ils ont pu mettre l'électricité et des toilettes dans cette petite baraque!C'est sûr que ce n'est pas en France qu'il pourrait y avoir ça , avec toutes les normes à respecter...

Mais bon, il fait beau, la hutte donne sur la plage, ça nous coûte presque rien et ça convient donc tout à fait!Il nous reste 5 jours pour profiter du soleil avant de reprendre l'avion pour la France donc, maintenant, après tous ces kilomètres faits depuis bientôt trois semaines, il est enfin temps de se poser et de se dorer la pilule!
A moi le yoga et les massages ayurvédiques!!


dimanche 3 mars 2013

Soirée silent disco, un concept novateur

Un petit d'"histoire" pour commencer(si, si, ça prendra pas longtemps!):
Ce sont les hippies qui ont découvert  ce paradis qu'est Goa ainsi que l'hospitalité et la tolérance des autochtones.Le résultat de cet engouement est que cet état est ensuite devenu une destination touristique en vogue.Du coup, les hippies ont déserté cet endroit mais la réputation de Goa était faite!
Goa avait attiré tous les fils spirituels des hippies, des gens en mal d'exotisme et d'ésotérisme et devint un lieu de rave.Pourtant , elles se multiplièrent  et les autorités décidèrent d'interdire la musique forte de 22h à 6 h du matin.

Voilà pourquoi des petits malins ont eu la bonne idée d'inventer les soirées silencieuses!
lisez la suite, vous comprendrez pourquoi il y a plein de petites lumières de couleur différente sur cette photo!


Le concept : une boîte de nuit, à l'extérieur,une musique d'ambiance, pas très forte et un casque pour chaque personne
3 DJ qui mixent dans des tours en hauteur et qui sont chacun symbolisés par une couleur
et 3 "stations" à régler sur ton casque,qui affiche aussi la couleur du DJ que tu écoutes

Pour faire simple, au cas où je n'aurais pas été clair dans mes propos(et je crois que c'est le cas), tu as le choix entre 3 musiques que tu règles sur ton casque, tu peux changer à tout moment.Tu peux voir si le voisin écoute ou non la même musique selon la couleur que prend son casque.

Les avantages:

  • celui recherché en premier, c'est qu'il n'y a plus de bruit (pour les autorités, parce que pour les voisins, la boîte était en bout de plage, sans rien autour)
  • si on veut se parler , on a juste à enlever son casque, plus besoin de s'hurler dans l'oreille
  • on peut régler le volume du son (oui, parce que quand on a passé la trentaine, comme moi, on a du mal à supporter la musique forte et les bourdonnements comme effets secondaires)
  • pour les filles,on évite les colleurs-dragueurs qui se rapprochent très près pour te parler, de plus en plus près, jusqu'à essayer de t'embrasser...

rouge, rouge, bleu!

Par contre, vous enlevez votre casque et vous voyez tous ces gens qui dansent, sans musique, pas tous au même rythme(vu qu'ils n'écoutent pas le même son), ça fait bizarre!
Bref, encore un truc que je n'avais jamais fait et que je conseille vivement de tenter au moins une fois!